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Partage d’expériences

Sappey en transition est également une plateforme de partage des expériences réalisées telles que :

Maison passive avec pompe à chaleur et VMC double flux

Au Sappey en Chartreuse à 1000M d’altitude : dépense énergétique autour de 10kWh / m² / an pour le chauffage.

La maison est en ossature bois avec une isolation en ouate de cellulose insufflée + triple vitrage. De plus, l’étanchéité a été très bien travaillée, ce qui combinée avec une VMC double flux donne une grande efficacité et un bon confort thermique. D’autre part, l’eau chaude sanitaire est faite par récupération des calories sur air extrait, un système de pompe à chaleur couplé à la VMC double flux (Nilan). L’orientation de la maison favorise les apports solaires tout en limitant les surchauffes d’été.

Maison passive à faible dépenses énergétiques

Chaudière à bois déchiqueté pour chaufferie commune

Notre chaufferie est collective, elle chauffe 2 maisons d’habitation et un hébergement touristique (production d’eau chaude comprise). La chaudière brûle du bois déchiqueté avec un système de chargement automatique. La combustion est réglée par un moniteur électronique qui permet de l’optimiser. La surface de plancher chauffée est d’environ 410 m². La chaudière est d’une puissance de 70 kw.

Le combustible est du bois forestier, essentiellement du résineux impropre à la vente comme bois de construction (chablis, bois scolytés, élagage de haie…). C’est du bois prélevé exclusivement au Sappey ou à Sarcenas. Le bois est stocké pour séchage en moyenne 1.5 an avant son utilisation. (1 an en perche et 6 mois sous forme de copeaux). Le taux mesuré d’humidité est d’environ 25% au moment de son utilisation.

Stockage: Silo adossé à la chaudière: 70 m3 + silo pour le séchage des plaquettes: jusqu’à 200 m3 + plateforme de stockage en perche : jusqu’à 200 m3

Chaudière à granulés de bois

Installation en septembre 2019 :

  • Chauffage central et eau chaude lors de la période de chauffage par chaudière à granulé de bois de 16 kW pour une surface individuelle d’environ 130 m2.
  • Cumulus de 300 litres (chauffage électrique lors des périodes d’arrêt de la chaudière)
  • Les granulés sont stockés dans un silo souple en tissu de 4 ou 6 tonnes et soufflés en vrac depuis un camion de livraison.
  • Prix de l’installation : 15 000 € Installations financées en partie grâce à des aides Sonergia (3000€ par installation individuelle).
Chaudière à granulés de bois

Partage d’expériences : poêle de masse

Poêle de masse Hiemstra installé en 2009, comme chauffage principal. Le principe est d’effectuer un à 2 feux dans la journée. On remplit le poêle (4 à 5 buches verticales), on allume avec un peu de petit bois, et c’est parti pour 2h30 de feu intense. Ensuite, il suffit de fermer la clé de tirage pour éviter de perdre des calories par convection. Le poêle a accumulé la chaleur et la restitue ensuite pendant une dizaine d’heures. La consommation est d’environ 7 stères de bois par hiver.

Les avantages

  • Chaleur douce, très agréable même pendant le feu qui est très intense : principe de double combustion et haute température pour atteindre un rendement de l’ordre de 90%.
  • Un seul feu par jour est généralement suffisant quand il ne fait pas trop froid. Et une fois le feu allumé, pas besoin de s’en occuper.
  • Peu de cendres vu le rendement : on vide le cendrier environ une fois par semaine.
  • Efficace : on ne chauffe la maison quasiment qu’avec ce poêle (maison ossature bois de 1992, correctement isolée, mais sans plus, environ 120m2). Quelques radiateurs électriques complémentaires.
  • Et on peut faire mijoter des petits plats !

Les inconvénients (il y en a !)

  • Difficile à gérer avec les heures de bureau : Contrainte de devoir fermer la clé de tirage 2h30 après l’allumage sinon perte de 30% des calories et temps de chauffe d’autant raccourci. Si on fait le feu le soir, la maison est froide quand on rentre et est bien réchauffée quand on va se coucher ! Et si on fait le feu très tard, il faut se relever pour fermer !
  • Il faut des bûches ! Donc ça chauffe plusieurs fois, puisqu’il faut les fendre, les ranger, les déplacer et les amener jusqu’au feu ! Mais c’est aussi un plaisir.
  • Grande inertie, ce qui est un inconvénient si l’on n’a pas bien anticipé le fait qu’il y allait y avoir une belle journée ensoleillée ! Donc si le poêle diffuse en même temps, impossible à réguler.
  • Rien d’automatique, donc si on s’absente quelques jours…le feu ne se fait pas tout seul
Poêle de masse

Panneaux solaires thermiques : chauffage de l’eau

J’ai installé moi-même ce chauffe-eau solaire en 2012. Cette installation est basée sur un kit de Solaire-Diffusion, constitué de :

  • 1 ballon vertical de 300 litres, avec une résistance électrique de 2,5kW pour les périodes sans soleil
  • 2 panneaux solaires thermiques horizontaux de 2m2

Ces panneaux sont au sol, derrière mon potager, fixé sur un châssis métallique. Ils sont raccordés au circulateur via des tubes inox isolés et enterrés. Pas de difficultés particulières pour l’installation. Il faut juste être bricoleur, et un peu habile en plomberie pour éviter les fuites ! Coût de l’opération : environ 3500€. Le bilan est très positif, ça chauffe !

Installation de panneaux photovoltaïques pour production d’électricité

Date d’installation : juin 2019 – Puissance: 3kWc

Projet 

Matériel : 10 panneaux QCell Q.Peak 4.1 monocristallins (toiture principale)
                 2 panneaux QCell Q.Peak S-G3 (chiens assis)
                 3 micro-onduleurs triphasés APSystems YC1000-3

Suivi : Production des panneaux photovoltaïqueset soutirage/injection réseau suivis en temps réel par un Iotawatt. Deux orientations pour optimiser la courbe de production : 4 panneaux sud-est sur chiens assis + 8 panneaux sud-ouest sous le faîtage -> 500W à 9h du matin et à 19h en septembre.

Bon taux d’autoconsommation grâce en particulier au cumulus électrique asservi à la production PV. Cumulus triphasé modifié pour limiter sa puissance à 600W ; un Raspberry Pi utilise les données de l’Iotawatt pour piloter le relais du cumulus.

Bilan sur un mois

Taux d’autoconsommation : la part de la production qui a été consommée sur place
Part photovoltaïque : la part de la consommation électrique couverte par le solaire
Recettes PV : consommation EDF économisée (17c / kWh) + surplus vendu (5c / kWh) Moins de production en hiver, mais plus de consommation économisée, en particulier sur les circulateurs de chauffage qui fonctionnent 24/24.

Partage d’expériences : nous attendons les vôtres

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